Gaëtane La Plante
Bonne démarche thérapeutique!
Gaëtane LaPlante
Qui suis-je?
Je suis psychologue et psychothérapeute depuis presque vingt ans. Je travaille cependant dans le domaine des relations humaines depuis plus de vingt-cinq ans. Ma première formation universitaire a été en Orientation scolaire et professionnelle. Avant ma formation en psychologie, j’ai travaillé en orientation mais aussi comme professeur et animatrice d’ateliers de types divers.
J’ai obtenu une maîtrise en Psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières en 1986. J’y ai été formée surtout dans l’approche humaniste et initiée à l’approche psychanalytique. Une fois ma maîtrise complétée, j’ai senti le besoin de connaître de plus près plusieurs approches telles le Psycho-drame, l’Abandon-corporel, la Thérapie brève, la programmation neurolinguistique. Chacune de ces approches est venue élargir mes horizons dans la façon d’aborder la psychothérapie.
En 1990 j’ai découvert l’approche de l’Auto-Développement, et je m’y suis formée de façon intensive pendant 6 ans. C’est une approche d’orientation humaniste développée par Jean Garneau et Michelle Larivey, deux psychologues de Montréal.
Après ma spécialisation dans cette approche, j’ai continué de collaborer à Ressources en Développement, en publiant deux articles dans « La Lettre du Psy» ( Magazine électronique). Le premier de mes articles L’expression qui épanouit a été publié dans le volume Les émotions source de vie, publié chez l’Éditeur Red , en décembre 2000.
Mon deuxième article, Les cauchemars de l’insomnie, a été publié en 2002 dans le volume L’enfer de la fuite : comment en revenir plus fort. Cette approche correspond à mes convictions les plus profondes en ce qui concerne la croissance humaine et me satisfait profondément. Voir plus bas, une brève présentation de cette approche. ( Pour en savoir davantage sur l’Auto-Développement, voir le site web des fondateurs , Ressources en Développement à l’adresse :http://www.redpsy.com
Depuis l’obtention de ma maîtrise, je pratique la psychothérapie en clinique privée . Pendant 10 ans , de 1988 à 1998, j’ai été chargée de cours aux départements de psychologie et de psychoéducation de l’UQTR. J’y ai enseigné des cours de relations d’aide et de psychologie des groupes restreints.
En mai 2000 , je me suis jointe au Conseil d’administration de la Fédération des psychologues du Québec où j’y joue le rôle de secrétaire. J’y suis également responsable du comité du Web. C’est là pour moi l’occasion de prendre contact avec des collègues psychologues, de continuer à me développer professionnellement, tout en servant les intérêts des miens.
Mes clients apprécient habituellement chez moi mes qualités de professionnalisme, d’intégrité, d’humanisme et de solidité intérieure.
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L’approche Auto-Développement
L’Auto-Développement, est une approche d’orientation humaniste. Par le fait même, comme toutes les approches d’orientation humaniste, elle accorde beaucoup d’importance à la liberté de chaque personne dans la poursuite de ses aspirations. Mais aussi, elle accorde une grande confiance à la personne humaine dans la capacité à prendre sa vie en main. L’autonomie de la personne est un objectif omniprésent à atteindre dans une démarche de psychothérapie en Auto-Développement.
Ce qui est plus spécifique à l’Auto-Développement c’est qu’elle vise à outiller la personne de façon originale pour qu’elle devienne efficace dans cet objectif de prise en charge de sa vie.
Les principaux outils utilisés sont par exemple:
- d’apprendre à la personne le langage de ses sensations et de ses émotions afin d’identifier plus clairement ses besoins et de faire les choix qui lui conviennent vraiment
- d’apprendre à la personne comment s’exprimer adéquatement afin de répondre à ses besoins dans une saine prise en charge de ces derniers.
elle propose une démarche originale de résolution des transferts (c.a.d. des problèmes non résolus dans nos relations parentales et que l’on continue d’entretenir en les vivant avec les autres personnes importantes de notre vie, et en y restant souvent accrochés. Ce dont il est très difficile de se sortir sans l’aide d’un psychothérapeute compétent et habile à intervenir à ce niveau.) Pour en savoir davantage sur la question du transfert voir l’article de Michelle Larivey dans La Lettre du psy Transfert et droit de vivre ou dans le volume L’Auto-Développement, Psychothérapie dans la vie quotidienne.
Elle accorde également une certaine attention aux problèmes existentiels de la mort, la solitude, la liberté et la finitude. Ces défis qui, lorsque non résolus gardent les personnes dans des culs-de-sac.
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Les problématiques les plus courantes
pour lesquelles j’ai développé une expertise
Difficultés d’affirmation
Se respecter comme personne humaine et se faire respecter dans nos relations interpersonnelles ou en situation de travail est un défi qui n’est pas spontanément à la portée de tous. Comme enfant nous avons souvent appris que pour avoir l’approbation et l’affection de nos proches, il valait mieux leur plaire et cela même souvent au détriment de nos propres besoins et intérêts. C’est ce qui se passe la plupart du temps dans une situation familiale à peu près normale. Que dire alors des capacités d’affirmation des gens qui ont connu des familles dysfonctionnelles ou la violence et les abus de toutes sortes faisaient partie du quotidien?
Apprendre à se redécouvrir comme personne à part entière, ayant des sensations, des émotions et des besoins , apprendre à légitimer cette façon d’être soi , apprendre à s’exprimer de façon assumée dans ses interactions et interrelations voilà une démarche centrale à toute démarche thérapeutique en Auto-Développement.
Se guérir des manques, ou se libérer de ses parents
Peu ou plutôt aucune personne humaine n’arrive à l’âge adulte en ayant un sentiment de parfaite satiété par rapport à la qualité d’amour reçu de ses parents. Pour d’autres , c’est l’envahissement de cet amour qui cause problème.
Dans les deux cas, il y a une forme de résolution à trouver , afin d’abord de faire la paix avec l’un ou l’autre de ses parents, parfois les deux. Cette résolution est importante également dans la mesure où l’on sera porté à répéter dans nos relations, les mêmes pattern transférentiels que nous avons eu avec nos parents.
Ainsi, dans le premier cas, si je n’ai jamais eu l’importance et l’amour dont j’avais besoin de la part de mes parents, il y a de grandes chances que j’adopte encore une position d’attente infantile envers mes partenaires amoureux ou dans mes relations importantes. Ce qui s’avère habituellement d’éternels culs-de-sac, qui nous poussent à chercher sans fin le partenaire idéal qui sera enfin LA réponse tant attendue. Mais cette forme d’amour est un mythe , donc inatteignable.
Dans le deuxième cas, j’ai appris à aimer dans la fusion. Tôt ou tard, je commence à m’y sentir à l’étroit. Je découvre surtout à un moment donné que ce genre d’amour m’est donné, mais au prix de ma propre vie, dans la mesure où je renie mes propres besoins pour correspondre en tout point aux attentes du parent aimé.
Étant donné la complexité de la résolution de telles démarches, voir les divers articles de Michelle Larivey sur le transfert Transfert et droit de vivre et Résoudre son transfert sur le site web de Ressources en Développement à l’adresse http://www.redpsy.com.
Difficultés de couple
Souvent dans les problématiques de couple, il y a un des partenaires qui est plus insatisfait que l’autre. Plusieurs réalités peuvent expliquer ces insatisfactions. Il arrive souvent par ailleurs, d’après mon expérience, que le plus insatisfait vit ainsi sa relation, parce qu’il se retrouve trop souvent dans une position d’attente par rapport à son conjoint. Il entretient l’illusion que, si son ou sa partenaire l’aimait vraiment, il serait prêt à tout faire pour lui ou elle, sans qu’il ou elle ait à faire connaître ses besoins et à s’en occuper vraiment. C’est à mon avis, un des noyaux les plus destructeurs de l’entente et de l’amour dans un couple.
Une des façons les plus importantes et les plus rentables pour résoudre ce genre de difficultés, c’est alors de sortir de sa passivité le conjoint insatisfait. Lorsque l’autre partenaire a déjà une assez bonne capacité de s’assumer, en aidant celui en attente à développer une plus grande autonomie, ça permet souvent d’atteindre une harmonie étonnante, et un niveau de satisfaction jamais atteint auparavant. Ce genre de cheminement peut se faire habituellement avec un seul des partenaires , le plus insatisfait des deux, mais aussi bien sûr le plus ouvert à cheminer.
Ruptures de couple
Une rupture dans un couple, laisse souvent celui qui se fait abandonner dans un état de détresse très grand pouvant aller même parfois jusqu’au suicide.
Il est alors bien important de permettre à cette personne de vivre à fond sa souffrance, sa peine. C’est en accordant toute l’importance qu’elles méritent à ces émotions, qu’il deviendra alors possible d’identifier avec quels manques importants la personne concernée est mise en contact.
Souvent , c’est le besoin d’être importante aux yeux de la personne qui abandonne qui est touchée, peu importe parfois même si la relation était vraiment satisfaisante. C’est aussi souvent parce que l’on perd par cette rupture , l’occasion de répondre un jour à ce besoin.
Plusieurs personnes dans une telle situation, confondent souvent le besoin vital d’être aimé avec la provenance de la réponse au besoin. On a alors le sentiment que si telle personne n’est plus là pour m’aimer, je vais en mourir. On oublie que ce qui est vital c’est le besoin et que, il sera possible éventuellement , si on est prêt à s’occuper de son propre besoin, de trouver une façon satisfaisante d’y répondre. Et ça n’est pas essentiellement par une relation amoureuse que ça se passe.
Dépression majeure
Se retrouver en dépression , si on fait exception parfois de quelques prédispositions naturelles ( tempérament) ou héréditaires ( parent dépressif et influence du milieu familial ) relève d’un état de déficit énergétique important. Ce qui implique donc, qu’une personne s’est épuisée à donner , sans s’occuper de façon satisfaisante à refaire le plein de son énergie en répondant à ses divers besoins d’ordre physique, affectif et intellectuel.
Il s’agit donc , dans une problématique semblable d’identifier quelles sont les causes de ce déficit. Il arrive fréquemment qu’une tendance au perfectionisme à l’extrême et une grande insécurité par rapport à ses propres compétences soit à l’origine d’un tel surinvestissement.
Il s’agira donc d’apprendre à cette personne à accorder plus d’attention à ses propres besoins et ainsi arriver à développer une plus grande assurance personnelle. Un cheminement semblable décrit à celui à « difficultés d’affirmation» serait alors adéquat
Troubles anxieux
Les troubles anxieux de toutes sortes tels, attaques de panique, anxiété , phobies, angoisse , sont particulièrement évocateurs de symptômes d’évitement. Ces personnes ont habituellement très peur de leurs émotions, de leur intensité. Ils craignent particulièrement de souffrir et perçoivent leurs émotions de peine ou de colère comme non appropriées. Ils n’en voient pas l’utilité.
Il est alors important d’amener la personne à comprendre ce qui se passe et à apprivoiser la situation ou l’expérience qui les fait fuir ainsi. Ils ont avantage à découvrir la pertinence de leurs émotions et à apprendre à s’en servir.
Abus sexuels ou inceste
Les personnes qui ont été victimes d’abus sexuels ou d’inceste, sont particulièrement hypothéquées face à leur estime personnel et à leur capacité d’assumer la responsabilité de leur propre vie. Reprendre ce pouvoir sur eux, qu’ils ont laissé trop souvent ou trop longtemps à quelqu’un d’autre est un défi de taille à surmonter.
Reprendre confiance dans les êtres humains, soit les hommes ( plus souvent abuseurs) lorsqu’un proche, un père, un frère, un grand-père ou un professeur se sont servis d’eux, comme si ils étaient « leur chose» au détriment de leurs besoins les plus vitaux et légitimes, ça ne s’atteint pas rapidement et simplement.
Face à une telle expérience, il est d’abord important de pouvoir ouvrir sur ces souvenirs qui ont été souvent enfouis très loin dans la mémoire, quand ils n’ont pas été complètement obnubilés. Se permettre de prendre contact avec les émotions vécues alors et maintenant, identifier plus clairement les blessures encourues. Dénoncer ces comportements d’abus de la façon qui convient à l’abusé est une étape importante dans la reconstruction de son moi, de son estime personnel.
Difficultés d’adaptation
La vie nous confronte parfois à des épreuves de taille. Les simples « épreuves» d’une vie normale , lorsqu’elles se présentent dans une séquence trop intense sont à l’origine de beaucoup de stress. Elles requièrent beaucoup d’énergie puisqu’il s’agit de développer de nouveaux comportements, de nouvelles façons de faire face à sa réalité. Il devient alors dangereux de s’épuiser, de déprimer ou de se décourager.
Dans des situations semblables, telles par exemple l’arrivée d’un nouveau-né, un changement d’emploi, un deuil, une séparation, un accident grave, il devient particulièrement important de ménager son énergie et d’être très attentif à ses besoins et respectueux de ses limites. Faire place aux émotions que suscitent ces expériences, est également une façon de se libérer de trop fortes tensions.
La psychothérapie, lorsqu’elle s’impose, devient donc un endroit où la personne peut apprendre à s’occuper de ses besoins et à exprimer les émotions trop intenses que les proches ne sont pas toujours prêts à accueillir, surtout si ils sont eux-mêmes débordés.
Croissance personnelle
Il est habituellement bien approprié et utile surtout pour les professionnels de la relation d’aide, d’effectuer eux-mêmes, un cheminement psychothérapeutique que l’on nomme de croissance. Ce qui veut dire que, même si une personne n’a pas vraiment de problématique lourde qui nuit à son fonctionnement, elle peut toujours contribuer à l’améliorer .
Là aussi, il y a place à mieux maîtriser sa capacité à être en contact avec ses émotions. Apprendre à mieux cerner et assumer ses besoins, à mieux les exprimer. Développer une plus grande autonomie par rapport aux personnes importantes, résoudre ses transferts. Confronter ses dénis existentiels.
Ce genre de cheminement permet par la suite d’augmenter sa propre qualité de vie , mais aussi une plus grande disponibilité aux clients, une facilitation de l’intervention car ses propres problèmes n’entrent plus, ou beaucoup moins en conflit ,avec ceux du client.
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